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Elles étaient espionnées par leur sex-toy et cela leur a rapporté gros

Comme de nombreux objets du quotidien, les concepteurs de sex-toy ont décidé d'innover en autorisant leurs accessoires à se connecter à Internet ou à un smartphone - via une application à installer sur son téléphone, pour le meilleur et pour le pire...

L'entreprise Standard Innovation a donc commercialisé un vibromasseur d'un nouveau genre nommé le We-Vibe.

Grâce à la connectivité Bluetooth de l'appareil il est possible de régler différents paramètres comme l'intensité des vibrations directement depuis son téléphone.

Malheureusement, des experts en sécurité informatique ont révélé que l'application envoyait des informations contenant des données personnelles (dont l'adresse email) des utilisateurs du We-Vibe. (source)

C'est une cliente américaine qui a décidé de porter plainte contre la société canadienne Standard Innovation. Celle-ci a été condamnée à supprimer les données mais aussi à verser 3 millions de dollars de dommages et intérêts.

Si vous avez un sex-toy We-Vibe, vous êtes autorisées à demander jusqu'à $10 000 de dédommagement.

Une condamnation lourde qui devrait faire réfléchir les entreprises qui seraient tentées de faire la même chose...
Publié le jeudi 16 mars 2017 à 08h51

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